Belcastel en Scène 2022

Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille – Compagnie Caravane

Texte et interprétation : Catherine Hauseux

Mise en jeu, conception et scénographie : Stéphane Daurat

Résumé : Ce spectacle met en jeu des portraits inspirés de nombreux témoignages recueillis, mais à la fois libres de s’en émanciper pour devenir des personnages universels. Ces portraits générationnels de femmes nous éclairent sur leur vécu dans le monde actuel : le regard qu’elles portent autour d’elles, le ressenti de leur parcours personnel – mais aussi la conscience qu’elles ont de leur héritage familial et sociétal.

Un éclairage à double entrée, qui interroge le passé et envisage le futur, pour mieux saisir le présent : Quelles sont les valeurs reçues? Quels sont les modèles de référence? Comment se situer dans un monde où les codes de la société, du rapport hommes-femmes et du vivre ensemble sont en mutation constante ? Et quelles valeurs transmettons-nous à notre tour?

Et au milieu de toute cette agitation, de la vie en mouvement, de la vie en tourbillon : l’essentiel – ce qui relie chacun et chacune à soi-même – l’unique question dont la réponse fait naître l’action : où se situent nos rêves?

Quand je serai un homme – Compagnie Caravane

Texte : Catherine Hauseux

Mise en scène et jeu : Stéphane Daurat et Catherine Hauseux

Résumé : Quand je serai un homme est le second volet d’un diptyque autour de la transmission, après « Quand je serai grande…tu seras une femme, ma fille ». L’écriture du spectacle est nourrie par les témoignages d’hommes que l’équipe artistique a recueillis auprès de la population des villes qui ont accueilli le projet en résidence. A l’instar du volet féminin, il ne s’agit pas de proposer une lecture de témoignages, mais bien la conception d’une trame fictive tissée à partir du vécu, et dont la particularité est de faire entendre les paradoxes des personnages en jeu, tout ce qui s’intercale entre leurs actes et leurs paroles, entre leur vie et la représentation qu’ils en donnent. Une parole engagée, mais qui ne donne ni réponse, ni leçon. Le spectacle met en lumière des portraits qui nous touchent par leur humanité – alliance de force et de vulnérabilité. Il est un miroir universel dans lequel chacun, homme ou femme, peut se reconnaitre.

Fantasio – Compagnie l’Éternel Eté Texte Alfred de Musset

Mise en scène et scénographie : Emmanuel Besnault avec Lionel Fournier, Benoit Gruel, Elisa Oriol, Deniz Türkmen, Manuel Le Velly,

Résumé :  Dans un royaume désenchanté où le gouvernement semble bien loin de ses sujets, Fantasio est un jeune homme désœuvré, désabusé et désargenté. Coup de folie et coup de génie, il décide de prendre sa vie en main après avoir croisé le cortège funéraire du bouffon du roi. En récupérant cette place laissée vacante, il passe de la rue à la cour, et sème la zizanie avec beaucoup de joie et d’esprit dans les hautes sphères du pouvoir… jusqu’à faire manquer le mariage politique de la princesse. A travers un conte philosophique étrange et rempli d’espoir, Fantasio pourrait être aujourd’hui le héros d’une jeune génération qui croit au pouvoir de ses actes et de l’engagement.

Les amoureux de Shakespeare – Compagnie Les mauvais élèves D’après Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare

Mise en scène : Shirley et Dino avec Valérian Behar-Bonnet, Elisa Benizio, Bérénice Coudy, Antoine Richard

Résumé : Héléna, Hermia, Lysandre et Démétrius se retrouvent dans une forêt pour leur premier feu de camp. Lysandre et Hermia sont amoureux, tandis que Demetrius repousse Helena, pourtant éprise de lui, car il n’a d’yeux que pour Hermia. La nuit venue, les Pucks, petits êtres de la forêt, outrés par l’attitude de Demetrius, entreprennent de lui faire absorber un philtre d’amour afin de faire naître en lui un désir ardent pour Helena. Mais le hasard et la maladresse des Pucks bousculeront le plan échafaudé par les petits êtres magiques… La compagnie Les Mauvais Elèves s’empare du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare pour créer une comédie dont sont extraites les scènes des quatre adolescents amoureux. En ne retenant qu’une partie de la pièce, ce spectacle prend racine dans le texte, tout en devenant autre chose. Ils sont ainsi plongés dans l’univers du Swinging London des années 60, entre humour, folie et psychédélisme, ponctuant l’histoire par onze chansons revisitées du répertoire pop (Beatles, Troggs, Kinks…). Retrouvez la fantaisie de ces comédiens, dans une mise en scène décalée et inventive de Shirley et Dino !

“Bulles” – Histoires éphémères de 10 à 15min de la Compagnie Le Grand Large

Texte, mise en scène et interprétation : Compagnie Le Grand Large – Arthur Baratin et Benjamin Migneco

Résumé : La première bulle présente deux prestidigitateurs qui s’interrogent sur la question du réel. Qu’est ce qui réel et qu’est ce qui ne l’est pas ? Est-ce que l’imaginaire peut être réalité si je veux bien m’en persuader ? […]

La deuxième bulle nous invite à une partie de pêche avec Papi. Sans un mot, Papi nous raconte une histoire. Il nous propose de nous asseoir avec lui et de prendre le temps… Au bord de l’eau, nous entrons dans sa bulle, nous partageons un moment de vie qui prend l’apparence d’un dimanche après-midi allongé dans l’herbe à évoquer des souvenirs.

La troisième bulle prend la forme de la fameuse scène du balcon entre Roméo et Juliette. Cette fois, ils sont trois : “il” qui deviendra “ielle”, “lui” et “le spectateur”. Là-haut, “il” se prépare, bientôt il deviendra “ielle”, c’est beau… comme une chorégraphie. […]

La dernière bulle marque la fin du voyage et invite à découvrir de nouveaux horizons. Les vagabonds sont là, sous un pont. Ils n’ont pas grand-chose à faire et ils ont faim. Quoi de mieux pour oublier les vicissitudes de son corps que de jouer à s’inventer des vies ? […]